Libérant plus de 30 kilomètres cubes de magma et un volume considérable de cendres volcaniques, elle aurait causé un effondrement et la création de la caldeira ovale qui s'étend sur 12 fois 6 kilomètres. s Il s'agit en général d'éruptions sous-marines ou sous-lacustres proches de la surface, en général moins de cent mètres de profondeur, ou sous-glaciaires lorsque la chaleur du magma parvient à faire fondre de grandes quantités de glace[9]. Si l'éruption est sous-glaciaire, il faut que l'eau de fonte se retrouve piégée au-dessus du volcan pour provoquer une éruption surtseyenne. Le dégazage de la lave est très aisé et son éjection peut se faire soit sous la forme de fontaines de laves de plusieurs centaines de mètres de hauteur et au débit régulier, soit sous la forme d'un lac de lave plus ou moins temporaire prenant place dans un cratère.
- Région où la pression est appliquée, b Dès le début du XIXe siècle George Poulett Scrope distingue les éruptions permanentes, intermédiaires et paroxysmales. Des recherches récentes montrent que les éruptions volcaniques ont un impact significatif sur le climat mondial et doivent être considérées comme des phénomènes catalytiques essentiels pour expliquer les changements écologiques et les bouleversements historiques des sociétés humaines[1]. Les retombées de cendres et de ponces.Lors d’éruptions explosives, les tephras sont projetés dans l’atmosphère.
La présence de nappes phréatiques sur le chemin de la lave augmente le risque explosif et la dangerosité de ces volcans dont la première description fut celle du Vésuve en 79 par Pline le Jeune et qui détruisit Pompéi. Lors de l'arrivée du magma à la surface, des projections cypressoïdes ont traversé la glace et le lac s'est vidé sous la forme d'un jökulhlaup. On distingue trois types d'éruptions par leur mécanisme : La durée des éruptions est très variable[2] : certaines durent quelques heures, telle l'éruption du Vésuve en 79 ; sur les quelque 1 500 volcans terrestres actifs, un peu plus de la moitié des éruptions ne dépasse pas deux mois d’activité et un peu plus d'une centaine dure plus d’un an. L'île de Surtsey, qui a donné son nom à ce type d'éruption, est née de la sorte en 1963. Il y aurait selon les études 1,5 million de volcans sous-marins à l'origine de 75 % du volume des lave émis chaque année par l'ensemble des volcans[3]. Il s'agit donc d'un phénomène géologique. Les éruptions surtseyennes sont des éruptions qui mettent en cause de grandes quantités d'eau. - Masse du projectile, g